Ornithorynque (Otiorhynchus sulcatus) est un insecte de la famille des charançons commun en Europe qui s’attaque à de nombreuses plantes au jardin.
Un matin, vous retrouvez les feuilles comme « poinçonnées » et ourlées de petits trous disgracieux : lierre, rosiers, lilas …
Symptômes et dégâts
L’otiorhynque : Les feuilles sont dévorées, en commençant par les bords extérieurs. Elles prennent alors un aspect caractéristique de dentelle découpée. Le symptôme peut être confondu avec ceux provoqués par les limaces ou les escargots, mais il n’y a pas de trace visqueuse sur les feuilles.
Source : www.jardiner-autrement.fr
Les larves se nourrissent des racines et de la partie vivante de la base des troncs. Les plantes jaunissent, leur croissance est ralentie et les plantes peuvent dépérir.
Attaque typique sur du lierre
Et n’essayez pas de l’apercevoir : selon Christophe Brua, président de la Société Alsacienne d’Entomologie, leur activité est nocturne et ils se cachent le jour.
Seule solution : un traitement efficace du sol, afin d’atteindre aussi les larves sur les racines.
En savoir plus
Cultiver les végétaux d’ornement, c’est être confronté à plus ou moins long terme à leurs ravageurs, grands ou petits. Mais l’heure n’est plus à la lutte sans discernement.
Une approche rationnelle invite à identifier précisément le ravageur rencontré sur un arbre, un arbuste ou une fleur et à comprendre les problèmes réels qu’il peut poser, afin d’y apporter la réponse la plus adéquate.
Ce guide offre un véritable panorama de ces hôtes plus ou moins indésirables des jardins, des serres et des pépinières : des différents pucerons du rosier au charançon rouge du palmier, de la limace à crête à l’acarien, en passant par les innombrables papillons et leurs chenilles…
Il recense, détaille et illustre tout ce qu’il est utile de savoir, de leur classification scientifique aux dommages qu’ils causent, en passant par leur aire de répartition, leurs hôtes de prédilection, leur apparence, leur biologie et les méthodes de lutte adaptées.
Déjà une référence dans ce domaine depuis sa première édition française en 1994, cet ouvrage confirmera sans aucun doute ce statut à travers cette seconde édition revue et augmentée (plus de 60 nouveaux ravageurs, près de 90 nouvelles photos), auprès des entomologistes comme des non-entomologistes, chercheurs, techniciens, experts des secteurs horticoles et arboricoles, mais aussi des jardiniers amateurs.