La bienveillance, clé du succès ?

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Lorsqu’une évidence devient réalité : la bienveillance est la clé du succès !

La bienveillance, au coeur de la démarche de Myvesinet.com, serait-elle à la mode ? On peut l’espérer car l’intelligence collective est aujourd’hui la clé du succès. Si.

Certaines entreprises, parmi les plus profitables, ont fini par le comprendre… et gagner !

Problème : dans la sphère publique et politique -et parfois au sein de certaines équipes de foot- c’est impossible car une juxtaposition d’ambitions individuelles ne pourra jamais constituer une ambition collective : chacun veut la première place, sur le mode « struggle for life ». Ce qui explique la plupart des échecs retentissants au niveau national, et parfois local, depuis 40 ans, aux dépens de la collectivité et du contribuable.

Bon, maintenant qu’on connaît la recette du succès, reste juste à faire évoluer le système, et les mentalités… On y va tous ensemble ?

L’histoire

 » En 2012, Google a lancé le Projet Aristote, une étude dont le but était d’éclaircir un grand mystère managérial: qu’est-ce qui fait qu’une équipe de travail est efficace ? « 

Des statisticiens, chercheurs, sociologues, psychologues organisationnels et ingénieurs de Google ont analysé des centaines de groupes de travail pour essayer de trouver les ingrédients du succès.

Fallait-il que les membres de l’équipe aient des centres d’intérêt similaires? Fallait-il qu’il y ait autant de femmes que d’hommes? Que les membres de l’équipe se voient en dehors du travail ? Les chercheurs ne trouvaient aucune corrélation statistique permettant de montrer qu’un de ces facteurs avait plus d’importance qu’un autre. Ils ont donc commencé à s’intéresser à ce qu’on appelle les normes de groupe, soit la culture du groupe ou les règles implicites d’interaction entre les membres.

Après avoir étudié plus de cent équipes Google sur plus d’un an, les chercheurs du Projet Aristote en sont arrivés à cette conclusion simple: les meilleures équipes sont celles où les gens sont gentils les uns envers les autres.

Ils ont en effet trouvé que ce qui comptait le plus pour qu’une équipe soit efficace, c’était la « sécurité psychologique », un concept que la professeure de management Amy Edmondson a décrit comme « le fait que les membres d’une équipe pensent qu’ils peuvent prendre des risques interpersonnels en toute sécurité.» La sécurité psychologique est ce sentiment de confiance qu’une « équipe ne fera pas honte, ne rejettera pas ou ne punira pas quelqu’un qui s’exprime », ou encore « un climat caractérisé par la confiance interpersonnelle et le respect mutuel, dans lequel les gens se sentent à l’aise. »

En bref, comme dirait cette fois Archimède : Eureka !